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Un angle tertiaire de caractère dans le Tonkin

Cet ensemble constitué de trois immeubles tertiaires indépendants s’implante avec justesse à l’angle même de la rue de Bruxelles et de la rue Bonnet, dans le quartier du Tonkin à Villeurbanne. Il remplace des bâtiments et des entrepôts vétustes, vestiges du passé industriel de ce secteur de la ville. Segmenté en trois volumes qui semblent s’enchevêtrer, ce projet se fond dans son environnement: la partie la plus haute marque l’angle en R+5 avec, de part et d’autre, un édifice en R+2 et un troisième en R+4.

Photographie Jérémy Penel

Une résidence sociale qui épouse son quartier

Situé à Tassin-la-Demi-Lune, dans l’Ouest lyonnais, ce projet pilote pour la conception des futures résidences sociales Adoma vient discrètement se fondre dans un contexte urbain arboré.

Cet ensemble constitué de deux immeubles expérimente des solutions concrètes de vivre ensemble, d’insertion dans le quartier et de confort pour les résidents de ses cent soixante logements.

La création d’espaces communs ouverts sur le quartier facilite l’insertion de la résidence et de ses habitants dans la vie du quartier. La place centrale, qui marque l’entrée, a été pensée comme un petit espace public: elle favorise les rencontres et pourra même accueillir certains événements. Pour créer d’autres passerelles entre la résidence sociale, ses habitants et l’activité du quartier, le projet prévoit une salle commune pouvant être mise à disposition des associations locales. Dans le même esprit d’ouverture et de partage, un jardin planté et potager assure une transition douce vers la parcelle arborée voisine.

Une mutation empreinte de biophilie

Situé en limite sud du secteur de la Part-Dieu (3e arrondissement de Lyon), l’ensemble tertiaire Aprilium bénéficie d’une rénovation chirurgicale qui transforme durablement son image et offre à ses usagers un cadre de travail contemporain, végétalisé et stimulant.

Cette démarche sobre et vertueuse s’appuie sur les qualités architecturales et constructives de cet édifice de 15 687 m² bâti à l’aube des années deux mille : une structure pérenne en béton, un grand écran de verre signant sa façade et un majestueux atrium toute hauteur. Si elle conserve un maximum de bâti existant, cette intervention ciblée réinvente le fonctionnement de l’immeuble, repense volumes et usages, intègre de nouveaux services, place la nature au cœur du projet et améliore sensiblement les performances énergétiques de l’immeuble.

Empreinte de biophilie, cette réhabilitation corrige par petites touches de verdure l’environnement dur et minéral de l’ancien siège social. L’omniprésence du bois et la proximité du végétal apaisent l’ambiance et facilitent le ressourcement.

Cet îlot respire la diversité

AFAA s’est associé à l’agence Exndo pour concevoir le premier îlot de la ZAC Grandclément située au sud-est de Villeurbanne. Cet ensemble mixte et harmonieux de plus de 17 500 m2 se caractérise par sa grande variété morphologique et une hybridation fonctionnelle bien agencée. L’une des originalités de la proposition est de concentrer cette riche programmation (260 logements sociaux ou en accès libre, 1 000 m² de commerces et 1 500 m² d’ateliers) au sein de six immeubles compacts. Cette composition urbaine libère les vues, favorise les multi-orientations et limite les vis-à-vis. Elle permet aussi de dégager 3 000 m² d’espace de pleine terre pour envisager un vaste jardin planté irrigué par des venelles actives.

Pour s’insérer dans ce quartier composite mêlant habitat faubourien, petits collectifs, maisons individuelles et entrepôts, ce nouvel îlot propose une volumétrie et une programmation graduelles passant du R+9 avec socle actif pour les trois bâtiments sud en contact direct avec la ville à une échelle plus domestique, plus intime, pour les petits immeubles et la maison de ville proches du cœur d’îlot.

Ce projet se distingue aussi par la une grande variété d’habitats proposés: appartement d’angle avec chaque pièce de vie prolongée par une généreuse loggia, penthouse avec solarium aux derniers niveaux du bâtiment le plus haut, villa duplex “les pieds dans l’herbe” avec jardinet privatif en cœur d’îlot ou encore d’étonnantes maisons-ateliers sur trois niveaux (2 volumes d’atelier pour 1 volume pour l’habitat ou l’inverse).

L’ensemble se lit comme un tout où la diversité s’exprime: selon l’emplacement et le type de bâtiment, l’approche architecturale est différenciée mais elle fait toujours référence à une syntaxe commune.

Dans le 3e arrondissement de Lyon, l’éco-transformation de cet ancien garage datant de 1916 en un atelier tout confort, réinterprète de façon contemporaine l’histoire d’un ensemble constitué de deux entités: un bâtiment en R+3 donnant sur la rue Pierre-Corneille et une halle attenante couvrant l’ensemble du cœur d’îlot.   Trouvant parfaitement sa place entre une copropriété datant du début du XXe siècle et une caserne de pompiers construite en 1950, l’ancien garage converti en atelier se coiffe d’une toiture en zinc pré-patiné gris clair délicatement posée sur la charpente métallique existante. Côté ouest, la terrasse donnant sur la toiture végétalisée de la halle est revêtue de bois et de bambou.

Tout commence cette semaine au départ de Biarritz pour Mathis Constant, maître d’œuvre d’exécution, au volant de sa 4L sponsorisée aux couleurs d’AFAA et d’EXEE.

Une liaison libre vers Algeciras, un briefing en territoire espagnol, et cap sur le Maroc pour un road trip de 6000 km, Tanger en ligne de mire sur le détroit de Gibraltar!

Nous souhaitons une belle aventure sur les pistes à Mathis pour ce raid humanitaire qui rend possible l’accès à l'éducation aux enfants du désert marocain.

Le trophée de l’engagement est d’ores et déjà remporté!

Sur un site anciennement occupé par des potagers privés du quartier Gerland-Debourg, dans le 7e arrondissement de Lyon, cet immeuble propose vingt logements de qualité: seize en accession libre et quatre en location sociale.

Le bâtiment se divise en deux volumes en R+4 et R+6 pour s’inscrire au mieux dans un contexte urbain hétérogène regroupant des immeubles faubouriens typiques du XIXe siècle, des constructions plus hautes des années soixante — soixante-dix et d’autres encore datant des années deux mille. Les deux entités de hauteur différente se distinguent aussi par leur traitement architectural, ce qui confère à l’ensemble rythme et diversité : l’immeuble bas, d’une teinte gris foncé, propose des ouvertures presque carrées, quand la façade la plus haute se pare d’une teinte blanc cassé et accueille des fenêtres verticales dans un léger décaissé en béton sablé.

Les habitants bénéficient de la proximité de deux grands espaces libres aménagés: une placette privée et un jardin potager associatif de 900 m² arrosé grâce à la récupération des eaux de pluie en toiture. Les deux toits terrasses sont privatifs et en partie végétalisés. En R+4, un abri-pergola a été prévu pour faciliter le rangement.

AFAA NEWS #3 “Remake architecture“

Rénover, adapter, transformer, améliorer, réinventer, parfois même transfigurer: quelle que soit sa forme, la réhabilitation de bâtiments anciens a toujours été un exercice apprécié des architectes d’AFAA. Il reste bien sûr des projets neufs ici et là, mais un point de bascule vient d’être franchi nous incitant à davantage respecter le “déjà là”. Les enjeux du dérèglement climatique, les tensions sur les matériaux et les énergies nous poussent à revoir nos habitudes, à adopter une démarche bas carbone et donc à préserver l’existant. C’est ainsi que de nombreux édifices s’apprêtent à vivre une seconde vie pour laquelle ils ont rarement été programmés. Le travail de réhabilitation est lui aussi un véritable acte de création mobilisant la matière grise et le talent des concepteurs. À eux de redonner du sens à ces projets un peu fanés. À eux de ré-enchanter ces édifices vétustes, peu adaptés aux enjeux actuels. Tout le défi est alors de corriger, d’améliorer fonctionnement et confort, de rendre plus écologique, d’introduire de nouveaux usages, tout en conservant au maximum ce qui peut l’être.

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